De Fida Mohissen Mise en scène François Cervantès Assistanat à la mise en scène Amandine du Rivau Avec Fida Mohissen et Rami Rkab Costumes et accessoires Virginie Breger Création lumière Christian Pinaud Création sonore Gabriel Acremant

En langue arabe, le mot Shahada a plusieurs significations : témoignage, profession de foi musulmane et martyr. Le syrien Fida Mohissen a choisi la première. Aujourd’hui directeur de théâtre à Avignon, il raconte son bouleversant chemin de vie. Un récit intime sur la tentation de l’enfermement dans une doctrine religieuse et la façon de s’en libérer.

Shahada est une plongée archéologique dans les souvenirs d’une vie, pour tenter de déterrer ce qui peut faire naître la tentation de l’enfermement dans le dogme religieux chez un jeune homme, mais aussi et surtout pour retrouver les traces de la lente et mystérieuse libération d’un corps et d’une âme.

Au gré des souvenirs, l‘auteur et comédien Fida Mohissen se raconte aujourd’hui, en tant qu’homme mûr vivant en France, marié et père de deux enfants. En miroir, Rami Rkab raconte aussi l’autre Fida, jeune homme Syrien, érudit en langue arabe et en éducation religieuse, « imbibé de dieu », découvrant le théâtre avec passion, quittant la Syrie pour l’occident, terre diabolisée dans son pays d’origine.

Les deux comédiens, précisément et élégamment dirigés par François Cervantes, interprètent une bouleversante traversée existentielle. Sidérant d’intelligence, de bonté et de force, d’une bouleversante sincérité, ce spectacle réconcilie avec le genre humain. Il raconte le parcours d’une vie, celle d’un homme qui a fait le pari de l’Amour.

Le théâtre Jean Lurçat souhaite favoriser l’accès aux œuvres du spectacle vivant pour les personnes en situation de handicap sensoriel et leur permettre ainsi d’assister aux représentations dans les meilleures conditions. Pour cela, il participe au projet « Dans Tous les Sens », piloté par la compagnie Singuliers Associés.