Losing it

Jan
VEN 31
20h30
Pour les enfants dès 4 ans, « Atelier du Pestacle » / Atelier danse ave l'assocation Libre Cours
Théâtre
Durée 40 min | À partir de 12 ans
Pour les enfants dès 4 ans, « Atelier Pestacle »
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Garder l’équilibre dans le chaos

Chorégraphie et Performance Samaa Wakim Mise en scène Samaa Wakim et Samar Haddad King Interprétation musicale Samar Haddad King Conception lumière Cord Haldun Régie Technique Philippe Elstermann Musique Turathy – Autostrad

Production +

Production Samaa Wakim

Coproduction  Theaterformen festival, Yaa samar! Dance theater & khashabi theater “Losing it” a été créé dans le cadre du projet “Un|controlled gestures?” (2019- 2020) du Goethe Institute

Création 2021 @Festival Theaterformen Hanover, Germany

Production déléguée Sens interdits

Avec le soutien de l’Onda – Office National de Diffusion Artistique

Partenaires +

avec le soutien de l’Onda – Office national de diffusion artistique

Cie Yaa Samar ! Dance Theatre
Samaa Wakim

Actrice, danseuse et performeuse, Samaa Wakim ausculte sa condition palestinienne à travers les traces mémorielles laissées par les conflits. Son récit chorégraphique convoque des souvenirs poignants qui s’entrechoquent avec la partition sonore jouée en live par Samar Haddad King. Une expérience scénique qui met en lumière la façon dont le corps sédimente et incarne les traumatismes des générations précédentes.

Grandir dans une zone en guerre, c’est être habitée en permanence par la politique et la violence. Dans Losing It, Samaa Wakim interroge la façon dont cette expérience a joué dans la construction de son identité, en explorant comment le traumatisme des générations passées se manifeste dans son propre corps. L’artiste palestinienne replonge dans les univers fantastiques qu’elle s’imaginait petite pour surmonter la peur et survivre alors qu’elle grandissait sous l’occupation.

À mesure que la terreur reprend le dessus, son monde se désintègre, ses repères se brouillent et la frontière entre réel et fiction disparaît, autant dans l’espace physique que sonore. Le dialogue entre la musique live de Samar Haddad King et la voix de Samaa Wakim crée un univers dans lequel les sons qui pouvaient l’effrayer ou la réconforter s’entremêlent, incarnant un passé et un présent qui viennent obscurcir l’avenir. Cet équilibre instable, elle le matérialise par une chorégraphie réalisée sur une sangle verte tirée d’un bout à l’autre de la scène, symbole de son funambulisme existentiel.

Des instants de vie aux gestes furtifs gravitent dans une boucle temporelle fantasmagorique et oscillent entre réalité du présent, bribes du passé et rêve étrange.

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