La grande Ourse

Sept
SAM 28
20h30
Théâtre
Durée 1h20 | À partir de 13 ans
Création dans le cadre du festival Les Zébrures d'automne des Francophonies - Des écritures à la scène
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« On ne transformera pas le monde si on ne transforme pas les imaginaires » — Édouard Glissant

Texte Penda Diouf Mise en scène Anthony Thibault Avec Armelle Abibou, Prescillia Amany Kouamé, Hovnatan Avedikian, Maïka Louakairim, Marcel Mankita, Adrien Michaux et Aho Ssan Création Musicale Aho Ssan Scénographie Salma Bordes Costumes Marguerite Lantz Creation Lumière Pierre Langlois Regie Générale Maureen Cléret

Production +

Production Compagnie La Nuit te soupire.

Coproductions Les Francophonies – des écritures à la scène, la MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, Le Méta CDN de Poitiers, le TAP – scène nationale de Poitiers, les 3T – scène conventionnée de Châtellerault et l’OARA.

Avec l’aide de la DRAC Nouvelle-Aquitaine et la fondation E.C.ART Pomaret.

Avec les soutiens de la Scène nationale d’Aubusson, de Scènes de territoire / Scène Conventionnée d’Intérêt National – Agglo2b, le soutien en résidence de création de la vie brève – Théâtre de l’Aquarium et la participation de la Scène nationale de l’Essonne. + SPEDIDAM

La compagnie La Nuit te soupire est soutenue par la Région Nouvelle-Aquitaine.

Partenaires +

Penda Diouf - Anthony Thibault
Cie La nuit te soupire

A travers une fable dystopique, l’autrice Penda Diouf nous raconte l’histoire de l’émancipation d’une femme. Accusée d’avoir jeté un papier de bonbon par terre et devant le grotesque de l’affaire, elle incrimine d’abord son fils puis reconnaît les faits et sa responsabilité. Malgré une cellule familiale forte et un mari aimant, elle est anéantie par une garde à vue musclée et délitée par la pression sociale et les mauvaises langues qui l’entourent…

Pour conjurer le sort, cette femme fait alors faire appel aux forces ancestrales, convoquant en elle une puissance jusque-là inconnue, aussi dévastatrice que salutaire : la rage. Celle-ci surgit devant l’absurdité de la situation. C’est par elle que cette femme amorce une transformation en ourse – animal souvent rattaché à la rage et qui nous enseigne qu’il est possible d’être à la fois « farouche et généreux, de protéger son territoire et ses frontières tout en étant disponible ». La rage si elle se transforme peut être un véritable guide. Cette transfiguration animiste lui permet alors d’offrir un nouveau visage, à l’acmé de qui elle est, lui donnant la force de continuer et de lutter. Pour sa survie et celle de son espèce.

C’est en lisant un article de journal sur la création d’un système de vidéosurveillance parlante à Londres, que Penda Diouf a eu sa première inspiration. A l’époque, la municipalité avait demandé à des enfants de réagir en réprimandant via des haut-parleurs les personnes dans la rue, pour lutter contre les incivilités. Dans La grande Ourse il est question de la Femme bridée par l’éducation et la société, revendiquant le droit de pouvoir se libérer des contraintes et carcans.

 

Anthony Thibault – metteur en scène

Diplômé d’un Master professionnel « Dramaturgie et Mise en scène » à Poitiers, Anthony Thibault crée en 2015 la compagnie La Nuit te soupire à Poitiers, dont l’une des premières actions sera de créer le label Jeunes textes en liberté, avec l’autrice Penda Diouf. Ce dispositif a pour but de favoriser l’émergence des auteur.rices dramatiques contemporains et de prôner une meilleure représentativité de la diversité sur la scène théâtrale française. Il a été artiste associé au Glob théâtre de Bordeaux et y a créé Seuls dans la nuit, un texte fantastique commandé à l’autrice Gwendoline Soublin, double lauréate de Jeunes textes en liberté.

Penda Diouf – autrice

Après un DEA en études théâtrales à l’université Sorbonne-Nouvelle, Penda Diouf obtient un master en arts du spectacle et devient bibliothécaire. Puis l’écriture l’emporte et cette autrice de théâtre voit ses pièces La grande Ourse et Pistes… éditées aux éditions Quartett. « J’écris essentiellement des personnages féminins « racisés ». Je pense n’écrire bien que les choses que je connais et maîtrise. Pour moi, l’art et l’écriture ne peuvent être déconnectés d’un environnement social, culturel, politique. »

Ses collaborations la portent au Burkina Faso ou en Allemagne. Elle est également présidente de l’association Les Scènes Appartagées et pilote le dispositif des SENDA (Studios d’écriture nomades en Drôme et Ardèche).

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