Dracula – Lucy’s Dream

Déc
MAR 03
19h30
Marionnette
Durée 1h | À partir de 14 ans
Pour les enfants dès 4 ans, « Atelier Pestacle » à la médiathèque
Réserver en ligne
Si on jouait à se faire peur ?

Mise en scène Yngvild Aspeli, Distribution Plexus Polaire Dominique Cattani, Yejin Choi, Sebastian Moya, Marina Simonova, Kyra Vandenenden Composition musique  Ane Marthe Sørlien Holen Fabrication marionnettes Yngvild Aspeli, Manon Dublanc, Pascale Blaison, Elise Nicod, Sébastien Puech, Delphine Cerf Scénographie Elisabeth Holager Lund Création Vidéo David Lejard-Ruffet Costumes Benjamin Moreau Régie lumière et plateau Emilie Nguyen Régie son et vidéo Baptiste Coin

Assistants à la mise en scène Thylda Barès, Aitor Sanz Juanes

Dramaturge Pauline Thimonnier

 

Production +

Production Plexus Polaire

Directrice de Production et Diffusion Claire Costa

Administration Anne-Laure Doucet

Chargée de Production et de Diffusion Noémie Jorez

Coproduction Puppentheater Halle (DE), Théâtre Dijon Bourgogne – CDN

Avec le soutien de la DRAC Bourgogne Franche Comté – Ministère de la Culture, la région Bourgogne Franche Comté, Kulturradet (NO), la Nef – Manufactures d’Utopies, Pantin, le CENTQUATRE Paris, le Théâtre des Quartiers d’Ivry – Centre Dramatique National du Val-de-Marne et le Théâtre aux Mains Nues, Paris.

Yngvild Aspeli
Cie Plexus Polaire
Inspiré du roman Dracula de Bram Stoker

La metteuse en scène et marionnettiste Yngvild Aspeli, nommée récemment à la direction du Nordland Visual Theatre de Norvège, revisite le mythe de Dracula. Elle plonge le public dans l’inconscient de l’une des victimes du comte, la jeune Lucy, en proie à des cauchemars et à des crises de somnambulisme. Le monde intérieur de Lucy est une plongée dans le délire de ceux qui se sentent attirés par quelque chose de dangereusement délicieux – qui peut nous consommer si l’on se retrouve à aller trop loin.
Chaque création d’Yngvild Aspeli est un émerveillement. Saluée dans le monde entier, cette artiste nous propose une adaptation visuelle de Dracula. À partir du roman de Bram Stoker et d’une réécriture islandaise, elle interroge sa thématique favorite, le basculement dans la folie et l’exploration de la noirceur de l’âme humaine. Elle transforme le texte en une expérience physique et crée un univers plastique puissant permis par ce qui constitue la base de son langage hybride : les marionnettes, et leur fascinant pouvoir d’évocation. Grandeur nature, au réalisme bluffant, elles font naître, sous la manipulation de cinq comédien·ne·s-marionnettistes, un trouble qui brouille la frontière entre la mort et la vie, la matière inerte et le corps des comédien·ne·s. La mort, l’érotisme, le désir et le rêve se fondent les uns dans les autres, dans des images visuelles très flottantes.

Les thèmes du dédoublement de personnalité et de la folie sont également présents dans cette variation autour du mythe vampirique. Le fantastique, présent à l’origine dans le roman, fait alors surface à travers de multiples créatures pour brouiller encore davantage les pistes. Un instant, on ne sait plus ce qui est vrai, ce qui est faux, marionnette ou artiste, mort ou vivant, désiré ou non… Et la limite est franchie, dans un sens ou dans l’autre.

Dracula – Lucy’s Dream est un spectacle très visuel où l’utilisation de la marionnette est au cœur du travail artistique. Mais le jeu de l’acteur, la présence de la musique, l’utilisation de la lumière et de la vidéo comme partie intégrante de la scénographie sont des éléments tout aussi importants. Il s’agit par la manipulation de découvrir comment faire sentir au public qu’il a peut-être invité un vampire dans sa tête…

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