Écriture et mise en scène Guillaume Barbot Avec Olivier Constant (le père), en alternance avec Thomas Durand, Clémence De Felice (Icare), Margaux Blanchard (musicienne) en alternance avec Ronald Martin Alonso ou Marie-Suzanne de Loye Dramaturgie & collaboration à l’écriture Agathe Peyrard Création musicale & conception sonore Les Ombres, Margaux Blanchard & Sylvain Sartre avec le concours de la maîtrise de l’IRVEM Création vidéo – magie Clement Debailleul (avec l’aide de Romain Lalire et Antoine Meissier) Phillipe Beau (ombromanie) Regard chorégraphique Johan Bichot Scénographie Benjamin Lebreton Lumières Nicolas Faucheux Costumes Aude Desigaux Régie (en alternance) Charles Rey, Karl-Ludwig Francisco, Emilie Tramier, Simon Denis, Wilfrid Connell, Kim Lan Nguyen Thi, Jeanne Putelat, Marta Lucrezi
Production Cie Coup de Poker
Coproduction DSN Scène Nationale de Dieppe, Scène Nationale d’Albi, Théâtre de Chelles, Le Tangram Scène Nationale d’Evreux – La Machinerie – Théâtre de Vénissieux – Points communs – Nouvelle Scène nationale de Cergy Pontoise/ Val d’Oise – Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau – CDN de Sartrouville
Soutiens L’Orange Bleue à Eaubonne, le Département de Seine-et-Marne, Action financée par la région Ile-de-France et Spedidam
La Cie Coup de Poker est conventionnée par la DRAC Ile-de-France La Cie Coup de Poker est associée au Théâtre de Chelles, à DSN Scène nationale de Dieppe
Cie Coup de Poker
Le jour de la rentrée, un copain demande à Icare, 4 ans et demi, s’il est cap’ de sauter du muret dans la cour de récréation. Parce qu’il a en tête les recommandations de son père, il n’ose pas faire le grand saut. Le soir venu, il raconte à son papa les moqueries de ses camarades. Icare se rend compte qu’il n’est cap de rien : de sauter du muret parce que c’est trop haut, de mettre la table parce que les couteaux ça coupe, de demander à Ariane si elle veut jouer avec lui parce qu’il est trop timide… Il décide alors de grandir. De prendre enfin des risques malgré les inquiétudes paternelles. Et dès le lendemain, il ose. Il saute, tant bien que mal. Et c’est à partir de cet instant que sa vie va basculer. À chaque nouvelle initiative, à chaque nouvelle prise de risque, à chaque pas vers l’autonomie et la liberté, des ailes se mettent à pousser dans son dos.
Le père, lui, est en train de terminer la construction de leur maison. Le toit est encore troué et un orage approche. Il lui reste quatre jours pour tout finir. Accaparé par ce compte à rebours, il ne voit pas son fils grandir d’un coup avec ses ailes un peu trop grandes…
Le mythe qui a inspiré l’auteur et metteur en scène d’Icare relate comment l’ingénieux Dédale et son fils ont tenté de fuir le labyrinthe dans lequel Minos les avait enfermés en se fabriquant des ailes de plumes et de cire. Mais l’imprudent Icare vola trop près du soleil et tomba dans la mer.
L’Icare de Guillaume Barbot, lui, connaîtra un sort moins funeste : c’est en chutant qu’il apprendra à grandir. Et son père comprendra, dans le labyrinthe qu’est la paternité, que protéger son fils c’est trouver le cadre juste pour oser le laisser voler de ses propres ailes.
Un spectacle poétique qui mêle ombres, théâtre, musique baroque et cirque, dans une impressionnante scénographie.